Photo: ©Charaf-Eddine
À la frontière algérienne, Figuig est connue de certains touristes privilégiés. Cette petite ville/palmeraie est un joyau, qui fait l’objet de plusieurs demandes d’inscription au patrimoine de l’humanité. C’est une île verte au milieu du désert, que l’humain a su apprivoiser pour favoriser la vie.
Éventrer Figuig ?
La route qui doit la défigurer va la traverser de part en part et venir perturber les animaux habitant le Jorf, une falaise vieille de 65 millions d’années. Beaucoup d’oiseaux nichent là, mais aussi des reptiles et quelques mammifères. Mais le comble c’est que, malgré la réglementation en vigueur, aucune étude d’impact n’a été réalisée... Il est donc impossible de savoir quels animaux vont subir de plein fouet cette démolition de leur habitat, ni comment limiter les dégâts, voire si cette route signera la mise à mort de certains. Une aubaine pour l’entreprise qui n’aura aucune mesure compensatoire à mettre en œuvre !
Figuig est aujourd’hui un jardin, un joyau de culture et d’histoire, un asile où les animaux du désert alentour peuvent trouver ce qu’il y a de plus précieux : un peu d’eau et de fraîcheur. Au lieu des étroites ruelles actuelles, la route projetée aurait une emprise totale (avec trottoirs) de six mètres de large et serait goudronnée. Son objectif ? Faciliter l’accès des touristes ! Mais jamais le tourisme de masse n’a permis le respect des communautés ou de l’environnement. Cette route ne va pas seulement défigurer la palmeraie, elle va la dénaturer, la priver de son âme et de ses richesses : les nombreuses vies qui y trouvent un refuge.
Pour aider les habitants de Figuig, faites part de votre indignation à l’ambassade du Maroc. Les travaux doivent immédiatement cesser !
Pour écrire à l'ambassade, vous trouverez ici un courrier-type.
Ambassade du royaume du Maroc
5 Rue Le Tasse
75116 Paris
E-mail : info@amb-maroc.fr
Commentaires 13
Bombix | mercredi 22 juillet 2020
Sylvie | mercredi 22 juillet 2020
Stephanie | mardi 21 juillet 2020
Moogli | mardi 21 juillet 2020