le mercredi 17 avril 2019 | 97

Enquête dans une ferme à fourrure en Slovaquie

Enquête dans une ferme à fourrure en Slovaquie

Mis à jour le 03 janvier 2020

Dans le cadre de sa campagne pour mettre fin à l’élevage d’animaux à fourrure en Slovaquie, l’association Humánny pokrok, membre de la Fur Free Alliance et partenaire de One Voice, a lancé une pétition que nous vous invitons à signer.

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Cette pétition, qui s’annonce déjà comme un succès, s’inscrit dans la campagne "ide o chlp" ("c'est des cheveux") que mène Humánny pokrok contre l’élevage des animaux pour la fourrure. En particulier, cette association demande la fermeture de l’unique ferme à visons de Slovaquie à Príbovce, près de Martin, où sont encagés entre 4 500 et 5 000 visons d’Amérique.

Un enfer pour les animaux

Les fermes à fourrure sont un enfer pour les animaux, qui sont privés de toute possibilité de satisfaire leurs divers besoins naturels, qu’il s’agisse de visons, de renards ou de chinchillas. Une enquête que nous avons réalisée en France dans des élevages de visons en 2016 confirme l’incommensurable horreur de ce confinement.  

L’enquête réalisée en Slovaquie par Humánny pokrok révèle que les visons – pourtant des animaux semi-aquatiques, solitaires, territoriaux et chasseurs – passent toute leur vie entassés à plusieurs dans des petites cages de moins de 1 m2 et sans litière, cernés par leurs excréments. Ils ne peuvent ni courir, ni s’isoler, ni s’allonger, ni dormir.

Des animaux qui deviennent fous

Le sol grillagé des cages leur blesse les pattes. Souvent, leurs blessures s’infectent, et certains en meurent après une lente et douloureuse agonie.   Dans des conditions aussi contre-nature, les visons deviennent fous, adoptent un comportement stéréotypé et s’attaquent les uns les autres. Les cas de cannibalisme ne sont pas rares, comme l'attestent les nombreuses photographies et vidéos de nos partenaires Slovaques. 
À la fin de leur triste et brève existence, les animaux sont gazés, quand ils ne sont pas écorchés vifs.

Une grave source de pollution

Il arrive que des individus s’échappent des cages, et quand ils ne sont pas blessés ou tués par le chien de la ferme, ils investissent un écosystème auquel ils sont étrangers, au détriment de la biodiversité, comme cela est en train de se produire dans les environs de l'élevage de Montarlot. Ces élevages sont aussi une grave source de pollution des sols et des eaux.

Une cruauté au service de désirs futiles

Cette industrie extrêmement cruelle et cette effroyable souffrance des visons et autres animaux à fourrure n’existent que pour satisfaire des désirs futiles et des caprices de mode : manteaux ou accessoires tels que cols, manches, pompons et pendentifs.  

La pratique barbare des élevages à fourrure est déjà interdite dans de nombreux pays, notamment dans 13 pays d’Europe. Une interdiction est déjà envisagée en Slovaquie pour y mettre fin : aidez-nous à la faire aboutir, signez la pétition d'Humánny pokrok !

Nous vous guidons pour acheter des articles de mode fabriqués sans cruauté, en attendant que l’interdiction de ces élevages à fourrure se généralise dans le monde.

Photos: Humánny pokrok

Marc Rozenbaum
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Commentaires 97

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Aline | samedi 20 avril 2019

Inadmissible les gouvernements doivent interdire définitivement toute ferme de fourrure, ça suffit ces horreurs comment peut-on autoriser ces horreurs au nom de la mode ? Non et non, interdire ça définitivement.

béatrice | vendredi 19 avril 2019

Je suis contre la fourrure animale.

Yola | vendredi 19 avril 2019

Il faut INTERDIRE et ARRETER IMMEDIATEMENT TOUTE CETTE BARBARIE et ces ACTES DE CRUAUTÉ envers les animaux !!!

Dominique | vendredi 19 avril 2019

Il faut agir afin de faire fermer les élevages d'animaux à fourrure. En outre, il faut organiser des campagnes d'affichage, faire paraître des articles dans la presse et au travers de la télévision via des reportages choquants afin que plus personne n'achète et ne porte de fourrure.